Il était 19h30 et la météo passait une nouvelle fois en arrière fond alors que les deux cousins œuvraient à trouver une solution pour le repas du soir.

‘‘- Ca fait une semaine que la météo raconte n’importe quoi. Il n’y a pas besoin d’avoir fait des études de fou pour savoir que si tu as une accumulations d’ altocumulus et d’altostratus, on va avoir des précipitations. Non, t’es pas d’accord, Sookie ?’’

Son cousin lui répondit par un vague bruit affirmatif. Il était visiblement très intéressé par le message qu’il venait de recevoir sur son téléphone. On aurait dit un vrai adolescent répondant à son premier crush, un vrai gamin. Mariko eut un soupir. Il serait peut être temps d’apprendre une petite leçon à cette présentatrice météo bimbo n’ayant rien dans le cerveau.

Le lendemain, Mariko ferma le magasin pour les premières heures de la matinée afin de rapprovisionner les stocks. Une jolie façon de dire qu’elle allait se pencher une nouvelle fois sur la création d’une bombe artisanale dans son petit laboratoire. Il fallait qu’elle trouve une solution pour que la bombe ne se déclenche pas avant l’heure prévue, et qu’elle ne soit pas interceptée par les contrôles de sécurité. Puis ce fut une évidence. La présentatrice était connu pour son goût des bijoux en tout genre. La blonde se mit à préparer une pâte thermo-durcissante allant servir d’ornement au collier. Cette dernière devrait être suffisamment opaque pour cacher à l’intérieur une mini-minuterie et quelques grammes d’explosifs. S’en suivit une opération chirurgicale au moment de placer les éléments dans la pâte puis de la fixer avant qu'elle ne sèche, et le tour fut joué. Mariko tenait dans sa main gantée un magnifique collier avec un pendentif à retardement. Le dispositif fut placé dans une boite soigneusement décoré avant d’être déposé avant midi au siège de la télévision locale. C’était également l'occasion pour Mariko de faire une livraison poru la boutique dans cette zone. Le reste de la journée se passa sans accident particulier et très vite la boutique fut fermé. Mariko rentra joyeusement chez elle. La porte d’entrée n’eut même pas le temps d’être ouverte qu’elle se précipita vers la télévision allumé.

Bim, Boum, dans la télévision, il ne reste qu’un amas de chair.

Son cousin eut un soupir alors que la blonde se défendit par un haussement des épaules. Il était 19h30 et Brenda la présentatrice un peu idiote de la météo venait de se faire exploser en direct devant des milliers de spectateurs. C'était les risques du métier,
en tout cas selon la définition donné par l'adolescente gérante de boutique et terroriste à ses heures perdues.