La soirée venait de se terminer pour toi, ta journée de travail avec. Tu t'étais rhabillée rapidement, enfilant simplement un short et un débardeur. Tu n'avais pas le courage de mettre plus long et tu t'en fichais des regards qui pouvaient couler sur toi, à cause de ta tenue trop courte. Tu avais un style vestimentaire assez provoquant, tu le savais et tu assumais totalement. Tu rassembles rapidement tes cheveux en une queue de cheval avant de t'aventurer dans les rues de Kyul. Tu n'avais pas envie de rentrer chez toi – si on pouvait vraiment appeler cet endroit où tu logeais, chez toi. Tu ne voulais pas penser, ce que tu finirais immanquablement par faire dans cet endroit où tu logeais. Tu voulais, juste pour cette soirée, oublier tout. Oublier que ta sœur c'était sacrifiée pour toi, oublier que tu vivais seule, que tout était froid autour de toi. Oublier que ta jumelle ne semblait plus être elle. Un frisson parcourut ton corps et inconsciemment tu passas tes bras autour de toi, espérant tu ne sais trop quoi.

Tu bifurquas vers le parc, décidant de le traverser pour aller vers le bar où tu allais passer ta fin de soirée. C'était plus court et il y avait clairement moins de monde dedans, à cette heure de la soirée. Tu marchais en silence, tes yeux observant tout ce qui t'entourait. Vieille habitude de tout analyser, sûrement. Néanmoins, tu devais être vraiment perturbé pour ne pas voir le garçon qui te sauta littéralement dessus, t'emmenant plus loin sans te demander ton avis. Il te poussa plus loin, vous emmenant dans un recoin plus sombre. Sa prise sur ton poignet était forte et tu n'avais pas envie de te battre. Puis, tu avais reconnu le garçon... Comment dire que ton visage se faisait glacial et tu ne manqua pas de lui lançer un regard noir quand il s'arrêta enfin, se retournant vers toi.

« Je peux savoir ce que tu fais ? Que je saches, je ne t'ai pas autoriser à me toucher. »

Ta voix claquait froide, sèche. Tu t'en fichais. Ce gosse, tu l'aimais pas. Minko, Myun Ki tu te souvenais vaguement de lui comme un des gosses d'un gang rival au tien. Lui particulièrement, tu t'en souvenais comme d'un petit con qui te tapait sur le système. En fait, comme ton son gang à la con.... Tu le toisais donc, le bras croisés sous ta poitrine, le visage glaciale. Tu n'avais pas besoin de faire semblant avec lui, il savait qui tu étais et ce que tu faisais.

« Ton chef a couper ta langue, où tu m'as emmené ici pour me regarder dans le blanc des yeux ? »

Tu n'avais aucune patience, particulièrement face à un type comme lui et ce soir. Donc, il se pouvait que tu te défoules légèrement sur le petit.