Deux heures du matin, Aoruji dans une ruelle sombre avoisinant la boite de nuit où travaille Kyung Min.

Marchant dans l’obscurité, seulement éclairé par la lumière de la lune. Crachant sa fumée de cigarette, la tête vers le sol, il percute un autre homme. Il relève la tête, sa capuche toujours sur celle-ci. Il le regarde d’un œil mauvais. Cet homme lui sourit, il a reconnu le petit Kyung Min. C’est un homme de la quarantaine, il dit l’avoir déjà croiser. Il dit s’être fait déranger.

« C’est toi n’est ce pas ? Le petit con de Kona, tu te rappelle pas de moi ? »

Kyung Min le regarde de travers, arquant un sourcil.

« Mais oui, t’étais avec ta pute, tu m’as empêché de m’amuser avec elle ! Elle avait l’air bonne, tu voulais te la taper pour toi tout seul petit con hein ? Tu m’as mal parlé, tu as cru que j’allais t’oublier ? »

Il le fixe, il plante ses pupilles dans celles de l’homme. Son regard meurtrier exprime sa colère. Il le fixe sans rien dire, puis un large sourire lui étire les lèvres. Il se souvient très bien du vieux porc qui à essayer de toucher Mikan pendant leurs sortie. Il se souvient bien du regard que cet homme lui avait lancé en partant. Kyung Min avait eu des envies. Des envies de meurtre en le voyant s’approcher de SA proie. Kyung Min avait dû se retenir de ne pas être violent face à la belle en détresse. Mais là, ils étaient seuls. Totalement seuls. Personne ne passait par cette ruelle moisie. Le quartier était bruyant, avec les nombreuse boite de nuit aux alentours, qui jouent de la musique à en déchirer les tympans, il pourrait lui faire ce qu’il lui plait, personne n’entendrait les cris de douleurs de ce pauvre homme qui pensait n’avoir affaire qu’à un simple garçon.

« Oooooh, je me souviens de vous, je suis désolé mais je n’ai pas vraiment le temps de vous parler pour le moment, j’ai des choses plus importante à faire que de perdre mon temps à vous entendre geindre comme un enfant. »

Il lui adressa encore un sourire, avant de passer à coté de lui pour continuer sa route, mais l’homme était énervé à présent bien plus que de base. Il attrapa alors notre jeune homme par le bras et d’un geste, Kyung Min lui planta son couteau dans la main, ce blessant légèrement lui-même par la même occasion. Le couteau dans la main, il est coincé au bras de Kyung Min. Il l’enleva alors la lame de la chaire. Le vieil homme prit sa main près de lui, il avait mal, très mal. Le jeune danseur s’approcha du pauvre et lui mis un coup de genoux dans le crane. Celui-ci perdit l’équilibre et il s'effondra sur le bitume humide. Kyung Min s’approcha lentement de lui, toujours souriant. Il se met à genoux au dessus du vieux porc, écrasant ses mains avec ses pieds pour ne plus qu’il bouge. Doucement, il passa la lame de son couteau sur le visage du plus vieux avant de le glisser dans la bouche de celui-ci et tirant un peu sa joue.

« Pourquoi tu ne sourie plus ? Tu n’es pas content ? Tu sais, je suis vraiment très fan de Batman, et surtout du Joker, j’ai toujours rêvé de faire comme lui ! »

D’un geste, la joue de l’homme fut tranchée comme du rosbeef. Le sang coulait de du morceaux de chaire fraîchement tranché dégoulinant de partout. Kyung Min plaça alors à nouveau le couteau, mais sur l’autre joue et la coupa de plus belle. Ça fait mal, il l’espérait, il jubile, il est fier. Il n’avait plus ressenti ça depuis si longtemps, ça lui avait manqué. L’agonie de sa victime sonnait comme une mélodie à ses oreilles et la sensation du sang chaud sur ses mains lui procurait un bien fou. Il voulait encore jouer avant qu’il ne soit trop tard. Il libéra alors une des mains du pauvre homme et découpa minutieusement un doigt, puis l’autre, tout en délicatesse, savourant chaque crie éclatant la gorge de sa victime.

« Un pour moi et un pour Mikan, un pour moi,… » Disait-il à chaque doigt tranché. « Tu vois, tu comprendras vite que, s’attaquer à moi c’est une chose que je n’apprécie déjà pas… mais si en plus tu t’attaque à la belle, alors tu es un homme mort »

Et sur ses mots, son sourire disparu, son regard redevient des plus effroyable et son couteau se planta dans la crane de sa victime, une fois, deux fois, trois fois. Il continuait et s’acharnait, faisant gicler le sang, faisant craquer les os. Il allait bientôt devenir méconnaissable. Encore et encore et encore, son crâne n’avait même plus de forme définie, son visage ressemblait à de la charpie. Et Kyung Min s’arrêta enfin. Il est essoufflé, il s’est acharné. Il relèva la tête, son visage couvert de sang, les mains baignées de liquide rouge. Il se leva, et regarda autour de lui. Il y avait une beine à ordure pas loin de lui. Il y amena le corps et le mit dedans, entre les sacs poubelle et les déchets. Il y était à sa place selon Kyung Min. Il prit une cigarette de son paquet et la glissa entre ses lèvres. De son autre mains, il attrapa le briquet situé dans sa poche et alluma son tabac. Il regarda dans le vide. Puis il fini par le lancer, son briquet. Encore allumé, il brûla le plastique. Il brûla les déchets et grandi petit à petit. Kyung Min lui, remit sa capuche et reprit le chemin de son appartement, tranquillement. Il était soulagé, il s’était défoulé. La beine à ordure brûlait de plus belle, et les déchets présents dedans…également.