Tenue │ C’était un matin comme un autre chez Mina. Elle s’était réveillé au milieu de matinée pour finalement profiter des dernières heures du matin dans son lit. Ce n’était pas comme si quelque chose l’attendaient dehors, hormis évidement des psychopathes tueurs et des insultes à son encontre. Seulement tout à un fin. Mina du se résoudre à sortir de sa chambre et à se préparer à manger. Ce dernier fait se résuma par la tentative de préparation de pancake à la banane dont elle n’eut pas le courage de faire cuire. Faisons sa boite mail en dévorant la pâte, la grande adolescente poussa un juron en voyant que ses impôts avaient été relancé. Le centre d’imposition de Kyul n’avait toujours pas reçu le payement de son du. Mina ne pouvait pas leur en vouloir. La lettre des impôts devaient se trouver avec d’autres lettres dans sa boite au lettre au rez-de-chaussée. Depuis un certain accident, elle n’osait plus chercher son courrier.
Il fallait qu’elle se ressaisie. Cela ne lui ressemblait pas de se comporter d’une telle manière. C’est avec ses plus belles lunettes de soleil et un foulard sur la tête que la diva partit récupérer son courrier. En ouvrant la fameuse boite aux lettres, c’est une avalanche de lettres qui s'écrasa sur le carrelage du hall. Pendant un bref moment, Mina eut le sentiment d’être aimé, jusqu’à ce qu’elle réalise que la plupart de ses lettres avaient des visés commerciales. Forver 21 commençait ses soldes annuels. La boutique sympathique de Kona l’invitait à une ouverture exceptionnelle. La brune perdit son sourire et ferma sa boite au lettres.
De retour en sécurité dans son appartement, Mina tria les lettres. Son relevé bancaire lui informa que son père avait encore fait un virement. La brune n’en n’eut même pas un sourire. Les lettres publicitaires prirent la direction de la poubelle. Sur la table basse du salon, il ne restait plus qu’une lettre des impôts, ses relèves bancaires et un lettre sans expéditeur. C’est cette dernière qui fut ouverte en première. Mina y trouva à l’intérieur une allumette, et deux articles de presses. Le premier relatait un incendie ayant eut lieux dans un gymnase lors d’une remise de diplôme avec la photo d’un des deux suspects. Le deuxième article était une copie d’un article posté quelques mois plus tôt par le journaliste au Rsa du nom du nom de Plume. C’était bien gentil, mais cela ne l’aidait pas. Mina allait jeter à la poubelle l'enveloppe quand un souvenir lui revint en mémoire. Cet article de presse, elle l’avait déjà vu mais pas n’importe où, dans le bureau de son père, plus précisément dans cette étrange salle derrière la bibliothèque. C’était l’histoire de ses deux lycéens ayant mis le feu au gymnase où se trouver leurs camardes de classes. Pourquoi quelqu’un se prendrait la peine de lui envoyer cet article ?
Soudainement beaucoup plus intéressé par le contenu de l'enveloppe, la jeune femme éparpilla les deux articles et l’allumette sur sa table basse. Cette dernière ne semblait être qu’une vulgaire allumette. Elle n’avait aucune odeur particulière d’essence. Le coeur du problème se trouvait sur les deux articles. Le premier relatait donc ce fameux accident alors que le deuxième, issu de la plume d’un blogueur narcissique, relatait un incendie d’origine criminel ayant couté la vie à une gamine. Les journaux s’étaient emballé et de nombreuses manifestations étaient née en soutien aux parents de la petite. Personne ne semblait s’inquiéter d’un détail. Qui avait pu mettre le feu à ce bâtiment ? La police n’avait fait aucun communiqué. Cela signifiait qu’il courrait encore. Un criminel était en liberté sur l’île et personne ne semblait s’en soucier. Cela rendait malade Mina. Quelle bande d’hypocrite ! Au lieu d’épier le moindre de ses gestes inutiles, ils devraient plutôt traquer ce pyromane fou.
Un détail frappa Mina. L’article de Plume le décrivait comme
expérimenté. Il avait donc du déjà crée dans le passé un tel accident. Pourtant, Mina n’avait eu aucun souvenir d’un incendie de cette ampleur sur l’île. Kyul était une ville importante mais relativement tranquille même si les derniers événements la poussait à revoir son jugement. On l’avait agresser dans le hall de son immeuble. Un parfait inconnu correspondait avec elle, la mettant en garde contre une potentiel autre agression. Des regrettables accidents dont la police ne trouvait aucune explication ou coupable, se multipliait. Des agressions. De la corruption. Des suicides. Des disparitions. Des explosions. Un incendie.
Mina reprit l’article de journal coréen. Le lycéen ayant tués ses camarades lors de leur remise de diplôme l’avait également fait par le feu. Il était
expérimenté. Il savait comment cela fonctionner. Hypothétique,
purement hypothétiquement, le profil des deux individus correspondait. Sauf que cet individu devait être en prison en Corée en train de compter le nombre de jours lui restant à pourrir dans sa misérable cellule avant la délivrance, la mort. Il ne pouvait pas se trouver sur Aikoyangi. C’était tout simplement impossible.
Pourtant le doute commençait à se répandre dans l’esprit de Mina. Pourquoi la police n’avait pas plus longuement enquêter sur la personne responsable de l’incendie ? Pourquoi on lui aurait envoyé ses deux articles ensemble q’il n’y avait pas de lien ? Il n’y avait qu’une seule solution.
La personne qui lui avait envoyé cette lettre la mettait en garde. Il y avait un pyromane fou qui se promenait en liberté sur l’île, et cette personne, pourrait être l’individu ayant tué quelques années auparavant ses camarades dans un incendie. Délicatement, Mina découpa soigneusement la photo du lycéen et la rangea dans son porte-feuille. Où qu’il soit, elle le trouverait, et elle aurait ses explications. Les deux articles furent fixer sur la porte du frigidaire. Cela aura au moins le mérite de donner une bonnes raison à Mina pour s’activer le matin.
De retour dans son canapé, serrant contre elle un coussin, Mina essaya de faire le point. Quelqu’un essayait de lui faire comprendre par pure générosité qu’un criminel coréen devant être derrière les barreaux, se promener en liberté sur son île. Déjà la générosité la gênait. La dernière fois qu’on lui avait fait un cadeau, c’était parce qu’elle était une cliente fidèle d’une des enseignes de la capitale. La générosité n’avait pas sa place dans ce monde. Elle devait se méfier. Son interlocuteur avait forcément un intérêt. Peut être voulait-il la faire tourner en bourrique ? Pour s’amuser de sa déroute ? C’était bien possible. Il ne serait pas le premier à rire d’elle. Cela ne lui importait pas grand-chose. Qu’il fasse ce qu’il veut.
Il y avait par contre une dernière chose qui chiffonnait la brune avec sa théorie. Cet article, elle l’avait déjà vu sans la salle caché derrière le bureau de son père, avec le billet d’avion de l'hôtelier de mauvaise foi. Son père était forcément au courant de l’existance de cette salle, et donc de son contenu. Cela paraissait évidant. Il devait donc savoir que des criminels se baladaient librement sur l’île. Il avait du prendre des mesures en faisant venir des professionnels sur l’île pour s’occuper des criminels, d’où le billet d’avion dans la salle caché. L'hôtelier de mauvaise foi devait traquer les criminels, et c’est pour cette raison qu’il lui avait mentit de façon aussi affligeante. Ses fameux criminels avaient du se rendre compte d’une brèche dans la sécurité de leurs prisons et avaient pris le chemin d’Aikoyangi en pensant être tranquille avec les flux de migration ne pouvant plus être contrôlé efficacement. Devant la forte arrivé, la mairie avait abandonné toute douane. Cette faille allait forcément être trouver un jour. Pour finir, son père n’avait plus de temps à lui accorder à cause de cette invasion de criminels. Mina souffla. Cette théorie était étrangement plausible. Elle expliquait beaucoup de chose.
La brune fut trop occuper à peaufiner sa théorie pour se rappeler qu’à côté de son porte-monnaie, se tenait son porte-carte contenant une carte inconnu ayant la simple mention des lettres
A.O.A, trouvé dans les bois lors d’une étrange sortie d’Halloween. Bientôt viendra à elle aussi, d’appartenir à une hypothétique théorie de la brune. Son temps allait venir. Elle pouvait en être sûr. En attendant, les théories de Mina continueront d’être étrangement vide.