Les bras croisés sous la poitrine, les joues gonflées, tu regardais les sous-vêtements pour homme se trouvant devant toi. En t’envoyant en acheté à sa place, Naoki n’avait pas eu l’idée du siècle, tu ne savais pas quoi prendre pour lui. Quelque chose qui était à son goût pour mettre tous les jours ou quelque chose qui était plus à ton goût pour les soirées un peu plus intime ? Parce que oui, dans un coin de ta tête tu te disais que s’il t’avait envoyé là-bas, ce n’était pas pour rien. Il devait y avoir une raison, non ?
Un soupir quitta tes lèvres alors que tu regardais toujours les cintres devant toi. Franchement, ils avaient pas idée de proposer autant de choix, ils pensaient pas aux pauvres petites qui allaient acheter des sous-vêtements pour leur mari d’amour. Tu finis par regonfler les joues tout en fronçant légèrement les sourcils alors que ton regard passait sur tous les sous-vêtements qui se trouvaient face à toi.

Tu ne savais vraiment pas quoi prendre.

En sentant quelqu’un venir à tes côtés, tu tournas un peu le regard vers lui avant que tes yeux se mettent à briller. Certes, ils ne brillaient pas énormément mais assez pour qu’on voit que tu étais assez contente.

« Monsieur, excusez-moi de vous déranger mais j’aurais besoin d’aide et aucune des vendeuses n’est disponible puis… Comme vous êtes un homme je crois que vous pourrez m’aider. »

Tu te tournas ensuite vers lui, le regard suppliant, les mains collées en dessous de ton menton.

« S’il vous plait, s’il vous plait, s’il vous plaiiiiiit. »

En vérité, il n’avait pas trop le choix mais ça, il n’avait pas besoin de le savoir.

Ta main passa dans tes cheveux pour les ébouriffer légèrement alors que tu refermais ton livre : tu arrivais bientôt à destination. Tu avais presque fini ce roman que t’avait conseillé une camarade de la fac. Tu ne lui trouvais rien d’intéressant, mais ça faisait passer le temps. Tu étais sorti du bus et était rentré dans la tour 115, grand centre commercial du quartier. Tu n’étais pas le genre de personne à t’intéresser à la mode jusqu’à atteindre le stade du kôma à l’annonce des soldes, mais tu savais prendre soin de ta personne. Et aujourd’hui, il te fallait faire des achats indispensables.

Tu cherchais l’étage qui t’intéressait, et t’arrêtas plusieurs fois devant un plan pour retrouver ton chemin. Décidément, tu ne comprenais pas comment on pouvait faire des choses aussi grandes sans s’y perdre. Ou bien était-ce juste parce que ton sens de l’orientation n’était pas aussi bon que tu le pensais ? Une fois les sous-vêtements atteint, tu fis un rapide tour des différents rayons, à la recherche de ton bonheur (chose qui correspondrait plutôt à la recherche d’une aiguille dans une meule de foin). Ton regard glissait sur les différents boxers présents, et tu ne prenais pas la peine de regarder le reste qui ne t’était d’aucun intérêt. Tu finis par t’arrêter et fut soudainement surpris par la jeune femme qui t’interpella. Un sourcil haussé, tu la regardais insister pour que tu l’aides. « Et en quoi puis-je vous être utile en tant qu’homme ? »

HRP : Plus courte réponse rp de toute ma vie omg.

Tu ne savais pas quoi prendre pour Naoki et tu ne faisais que soupirer en regardant les sous-vêtements se trouvant devant toi. Tu te cassais réellement la tête et tu te promis que, la prochaine fois, tu enverras Naoki faire ce genre d’achat, ce n’était pas pour toi. Tu voulais bien continuer à acheter des choses simples comme des lames de rasoir, du parfum ou de quoi décorer votre appartement mais plus jamais tu ne ferais des achats aussi personnels pour lui.

Ta maman t’avait toujours conseillé de ne pas parler aux inconnus, ce conseil tu le suivais presque tout le temps mais comme quand tu étais dans le doute, comme là, tu oubliais complètement cela. Seule la résolution de ce doute comptait. C’est donc pour cette raison que tu avais abordé cet inconnu pour qu’il t’aide, en espérant qu’il veuille bien. Surtout que, vu comme tu étais obstinée, tu étais capable de le garder captif pour qu’il ne parte pas jusqu’à ce que tu ais eu ta réponse.
Le suppliant énormément, tu espérais qu’il soit communiste, qu’il ait le sens de la communauté et, donc, qu’il cède sans que tu ais besoin de lui forcer la main. Quand il te demanda en quoi il pouvait t’aider tu pointas les sous-vêtements du doigt sans lâcher l’inconnu du regard.

« Voilà, mon mari m’a demandé de lui acheter des sous-vêtements sauf que je ne sais pas quoi prendre. Est-ce que je dois prendre quelque chose de confortable sans que ça lui plaise forcément ou est-ce que je dois prendre quelque chose qui lui plairait sans que ce soit forcément confortable ? Vous me conseillerez quoi ? »

Tu t’étais un peu emmêlée les pinceaux dans ta question mais tu espérais qu’il ne s’en rendrait pas compte.

Tu la regardais, incrédule. Etait-elle vraiment sérieuse dans ce qu’elle te demandait ou se foutait-elle juste de toi ? A la regarder tenter de s’expliquer, tu te demandais si elle-même savait exactement ce qu’elle était venue chercher. Ton regarde alternait entre la jeune femme et les sous-vêtements qui semblaient l’avoir attirée. Ta bouche s’ouvrit, signe que tu allais répliquer, mais tu la refermas presque aussitôt. Atta … Qu’est-ce qu’elle voulait savoir déjà ? Tu gardais un air sérieux en essayant d’analyser ses dires qui pourraient être incompréhensible aux yeux de quelqu’un d’autre. Tu étais, toi, en capacité de prendre un certain recul qui te permit de repasser sa demande dans ton esprit et de la comprendre plus ou moins là ou quelqu’un d’autre aurait pu se retrouver complètement perdu. Gardant ton air sérieux, tu la fixais désormais dans les yeux. Elle ne semblait réellement pas rigoler. « Vous pourriez demander ça à quelqu’un qui travaille ici. » Lui répondis-tu avant même d’avoir regardé s’il y avait en effet quelqu’un de libre pouvait l’assister dans ses achats. Tu étais loin d’être en capacité de la recommander pour ce genre de chose. « Puis c’est votre mari, vous devriez le connaître. » Sauf s’il s’agissait-là d’un mariage sur un coup de tête, la demoiselle te semblait bien jeune pour avoir déjà scellé sa vie à celle d’un autre. Tu ne comprenais vraiment pas pourquoi les gens s’entêtaient à dire adieu à leur liberté si tôt, et s’engageaient dans ce genre de chose qui foutait votre vie en l’air. La preuve, voilà qu’elle se retrouvait à devoir acheter des affaires pour son homme. Avant de te baisser pour attraper rapidement un boxer qui te convenait, tu ajoutas. « Appelez votre mari sinon. »

Même si tu connaissais Naoki depuis longtemps, que vous étiez ensemble depuis plus de six ans, il arrivait que tu ne saches pas ce qui pouvait lui passer par la tête. De ce fait, il arrivait que tu te retrouves dans ce genre de situation où tu devais te creuser les méninges pour comprendre ce qu’il souhaitait. Néanmoins, tu n’y arrivais pas toujours alors, pour essayer d’avoir l’avis d’un homme aka le genre de personne pouvant t’aider au mieux dans cette requête, tu avais demandé de l’aide au premier étant entré dans le rayon sous-vêtements. Cependant, si au début tu pensais qu’il pourrait t’aider, tu te rendis vite compte qu’il souhaitait simplement partir et te laisser toute seule avec ton désespoir. Ne pouvant pas te résoudre à le lâcher maintenant, tu fis une petite moue boudeuse lorsqu’il te dit d’aller demander de l’aide aux vendeuses… Qui n’étaient vraiment pas disponibles.

« Je voudrais bien mais aucune d’entre elles n’est disponible pour le moment, dis-tu toujours avec cette moue boudeuse. »

Tu baissas ensuite les yeux comme si tu étais triste alors que tu continuais de réfléchir à comment faire pour qu’il accepte de t’aider. Etant têtue, tu n’abandonnerais pas avant qu’il te donne ne serait-ce qu’un indice… Voire même deux ou trois ou quatre ou cinq ou… Bref, il ne partirait pas avant de t’avoir aidé !
A sa remarque, tu relevas la tête surprise en penchant la tête sur le côté. Les lèvres légèrement entrouvertes tu le regardais pour savoir s’il blaguait ou non et tu décidas d’attendre la suite pour répondre.

« Ne le prenez pas mal mais, vous êtes célibataire n’est-ce pas ? Je ne vous oblige pas à répondre à cette question mais sachez que, dans un couple, qu’on soit ensemble depuis longtemps ou non, l’autre a toujours des secrets pour l’autre. Au fond, c’est ce qui entretient la flamme… Attention, je ne dis pas qu’il n’y a que ça, je sais qu’il y a d’autres choses. »

Après professeure d’histoire, voilà que tu devenais professeure de l’amour… Et tu espérais vraiment qu’il t’aide après cette jolie leçon.

« Et monsieur… Si je l’appelle, il est où le défi là-dedans ? Quand est-ce que je fais marcher mes méninges et quand est-ce que j’exploite des inconnus pour qu’ils m’aident ? »

Ah Rina, ton sérieux pouvait faire peur des fois…

Tu avais peut-être envisagé la possibilité d’aider la jeune femme qui t’avait interpellé, mais rapidement, tu semblais vouloir changer d’avis. Quoi qu’elle te dise, tu essayais indirectement de lui faire comprendre que tu n’étais pas la bonne personne. Puis, ce n’était pas le boulot de tous ces individus engagés par le magasin ? Qu’avaient-ils de mieux à faire que d’aider une cliente ? C’était toujours quand on avait besoin d’eux qu’ils n’étaient jamais disponibles. « Alors attendez que l’une d’entre elles soit disponible, cela ne vous coute rien d’attendre encore un peu. Surtout que vous pouvez le faire en regardant ce qui pourrait plaire à votre époux parmi la gamme que propose le magasin. Vous n’avez rien à perdre. » Toujours à la recherche de boxer pour ta propre personne, ton regard s’était à peine posé sur ta vis-à-vis dont les traits étaient désormais déformés par une sorte de grimace. La petite moue qu’elle affichait ne te faisait ni chaud ni froid et bien vite ton regard se reposa sur les sous-vêtements. Elle ressemblait juste à toutes ses gamines niaises que tu pouvais croiser à l’université. A quoi ça servait de faire ce genre de tête si ce n’est qu’à paraître complètement ridicule aux yeux des autres ? Et si ça ne l’était pas aux yeux des autres, ça l’était bien aux tiens ! Dire qu’elle était déjà mariée, qui plus est. La question qui suivit te fit réagir intérieurement, te faisant seulement hausser un sourcil. Cela avait-il réellement un rapport ? Était-ce vraiment important d’être en couple pour comprendre cela ? De toute façon, en couple ou non, tu ne comprenais jamais comment des gens pouvaient parler de « flammes », de « papillons dans le ventre » ou tout autre métaphore totalement absurde que pouvait s’accaparer ce sujet universel qu’est « l’amour ». Un boxer en main, tu fixais de nouveau la brune. « Alors permettez-moi de reprendre vos mots. Où est le défi si vous demandez à un parfait inconnu ? Vous avez raison, faites marcher vos méninges, et essayer de répondre comme une grande à vos questions. Ne pensez-vous donc pas avoir plus de mérite à lui acheter quelque chose que vous auriez choisi seule, rien que pour lui ? Plutôt que d’avoir l’avis d’un autre homme qui pourrait vous influencer dans vox choix ? » Mais si tu te penchais un peu plus sur sa demande, n’était-ce donc pas comme si tu t’étais déplacé à la place de Yong Min pour lui acheter ses propres sous-vêtements ? C’était à peu près la même idée, non ? Bien que vous soyez loin d’être en couple, tous les deux. Mais tu y réfléchissais, et tu te disais que décidément, ce n’était pas possible. C’était à lui de bouger son derrière pour ce genre d’achat, ce qui te confortait dans tes idées. Si son mari voulait ce genre d’article, et que même sa femme ne savait pas quoi lui prendre, c’est qu’il devait apprendre à se déplacer de lui-même. Nan mais sérieusement, où va le monde dans ce genre de situation ? « Exploiter des inconnus, est-ce vraiment une bonne idée ? Tout peut dépendre de ce qu’il porte d’habitude, de ses goûts, aussi. Des vôtres, peut-être, par la même occasion. Essayez de prendre quelque chose qui vous tape à l’œil. Si vous connaissez ses goûts, et vos propres goûts, vous ne devriez pas avoir de problème à trouver.» Surtout que bon nombre d’exemplaires étaient proposés ici, si bien que plus tu t’y intéressais, plus tu te disais que certains pourraient aussi plaire à ton colocataire. (Et pourtant, vous n’étiez pas mariés !) En même temps, à force de le voir se balader en boxer dans l’appartement, ça ne t’étonnait pas plus que ça …

Rien à perdre ? Tu avais tout à perdre oui, mais il ne semblait pas comprendre ni voir plus loin que le bout de son nez. Lui c’était un homme, il était donc plus susceptible de connaitre les goûts de Naoki et donc de pouvoir t’aider. Cependant, cela semblait trop demander puisqu’il voulait t’envoyer vers une vendeuse. Tu gonflas les joues avant de faire une nouvelle moue tout en croisant les bras pour regarder l’inconnu en te demandant s’il le faisait exprès ou non pour te mener en bourrique mais cela t’étonnerait alors tu restas calme tout en lui faisant un rentre-dedans assez discret. Parce que oui, choper son numéro ne t’intéressait pas mais obtenir son aide pour trouver un sous-vêtement pour ton mari qui te satisfaisait largement à ce niveau. D’où l’inutilité d’obtenir le numéro du jeune homme.

« Ce sont des femmes, vous êtes un homme, vous sauriez plus m’orienter pour faire le bon choix sans essayer de me faire acheter le boxer le plus cher. »

Ah ça, les vendeurs et leur volonté de vendre le produit le plus cher c’était aussi une des raisons pour ne pas leur demander à elle. Tu connaissais que trop bien ce genre de vendeurs qui prenaient leurs clients pour des pigeons qu’ils veulent dépouiller et, généralement, ça se finissait avec toi, leur râlant dessus. Ah ça, tu avais parfois ton caractère surtout quand tu n’obtenais pas ce que tu voulais.
Par ailleurs, si tu demandais à Naoki directement ce qu’il voulait le défi n’avait plus lieu d’être. Il fallait que vous vous débrouilliez avec les moyens du bord qui, en l’occurrence était ce jeune inconnu pour toi. Inconnu qui ne semblait pas coopératif, malheureusement. Pourquoi est-ce que les gens n’arrivaient pas à aider spontanément les autres ? Pourquoi est-ce qu’ils voulaient toujours s’échapper ? Tu haussas les épaules à sa remarque, te retenant de lever les yeux au ciel, répondant assez calmement à ses questions.

« Justement, avoir l’avis d’un autre homme pour influencer mes choix c’est ce que je demande puis ça fera encore plus marcher mes méninges. Puis, y a différentes matières dont certaines peuvent être désagréables à porter, je voudrais quand même lui éviter ça mais je ne m’y connais pas… C’est ça aussi qui est enquiquinant. Ça ne servira pas vraiment si je lui achète un boxer qu’il ne mettra pas parce qu’il est inconfortable et la satisfaction dont vous parlez n’aura pas lieu d’être. »

Qui d’autres qu’un homme pourrait t’aguiller sur les matières qu’il était préférable de porter ? Il devait avoir une idée de ce qu’il valait mieux éviter, il pourrait déjà t’aiguiller pour faire un tri ce dont tu aurais bien besoin. Ainsi, lorsqu’il te dis de voir selon tes goûts et ceux de Naoki tu tendis le bras pour prendre un des cintres qui portait un boxer qui te plaisait plutôt bien.

« Celui-ci par exemple, il m’a l’air bien mais est-ce que la forte présence d’élasthanne et de polyester par rapport au coton ne va pas être dérangeante ? Vous voyez aussi l’un des problèmes que cette recherche cause et pourquoi j’ai aussi besoin de votre aide ? »

Ah ça, ce casse-tête que tu étais, il allait s’en souvenir le pauvre mais bon, c’était assez original comme situation. Combien de personnes pourraient se vanter de ce genre de rencontre ?

Lorsqu’elle gonfla les joues et croisa les bras, tu ne pus t’empêcher de lui en attraper une et de la tirer légèrement. Ton but premier n’était pas de lui faire mal, loin de là, mais tu ne supportais pas cette moue qu’elle pouvait te faire. « Faites pas cette tête, on dirait une gamine. » Tu lâchas directement sa joue pour continuer tes propres recherches, l’écoutant d’une oreille distraite, mais l’écoutant quand même. « Etre une femme ou un homme, de toute façon, qu’est-ce que cela change. » Tu haussas les épaules, essayant toujours d’ignorer la présence de cette femme qui s’imposait quand bien même. « Regardez-vous, combien de femme achètent des sous-vêtements à leurs hommes. Qui vous dit que ce n’est pas la première fois que je me déplace moi-même pour en acheter ? Peut-être que ma petite amie s’en occupe à ma place d’habitude ? De la même façon, qui vous dit que justement je ne ferai pas en sorte de mal vous conseiller juste pour le plaisir de savoir que j’ai induis une femme en erreur. »

Tu te tournas vers elle.

« Encore une fois, tout dépend des gouts de votre mari. » Tu soupiras et regardas l’article qu’elle avait pris en main, croisant les bras en le fixant. « La présence d’élasthanne ne devrait pas déranger plus que ça. Cette fibre est connue pour être confortable et ses articles sont censé être esthétique en plus d’être résistant. De plus, la fibre synthétique est une matière plutôt appréciée au toucher. Si jamais ça vous intéresse. » Tu marquas une pause pour de nouveau te retourner vers les différents articles au présentoir. « Quant à la forte présence de polyester en plus de l’élasthanne par rapport au coton … Je dirai que tout dépend de la qualité que vous recherchez. Le coton est une fibre hypoallergénique, et présente plus d’avantage que les fibres synthétiques. Le coton a aussi un côté plus doux. La différence peut aussi se faire sur l’entretien. A vous de choisir entre un article contenant plus de fibres synthétiques que de coton, et faciliter ainsi l’entretien à défaut d’un vêtement d’une plus grande qualité, comportant à l’inverse plus de coton que de fibres synthétiques. » Tu ne savais même pas pourquoi tu lui racontais tout ça, surtout que tu ne semblais en rien être de très bon conseil sur le coup. Puis de toute façon, si elle n’était pas contente, c’était de sa faute, elle n’avait qu’à pas commencer en s’adressant à toi.