☇ caractère : ♪ C’est dans les yeux foncés de Ryuusuke qu’on y retrouve toute sa douceur et dans sa voix toute sa chaleur. Ses sourires reflètent son naturel et sa bienveillance, l’éclat rauque de ses rires sont communicatifs, dans chacun de ses mots on se réconforte sous le poids de ses bonnes intentions et avec ses mains, il narre tout son lyrisme par la minutie des paroles qu’il écrit ou encore par les caresses qu’il peut donner, gestes affectifs et pleins de sensibilité.

♫ C’est dans sa façon de parler et de s’exprimer qu’on remarque le respect et la politesse qui lui a été éduqué, sa patience innée et le mot « non » qu’il a dû mal à lâcher. Dans ses mouvements et sa démarche, on lit sa confiance et son ambition, on y ressent sa capacité et son don. Toutefois, quand on y prête bien attention, entre les lignes se fait remarquer une estime malgré lui timide et tristement chagrinée. Ryuusuke a tellement passé sa vie à se sacrifier pour les autres qu’il n’a jamais pris le temps de s’apprécier pour tout ce qu’il fait.

♪ Dans sa persévérance et son obstination, on y dénote ses rêves les plus fous et son côté têtu. Souvent ailleurs, dans la lune et les nuages, toujours à fantasmer sur une mélodie et à chantonner, il faut répéter pour qu’il finisse par écouter.  Il a la clé de sol sur la langue et celle de do dans la peau, sa plus belle création c’est de ne pas chercher la perfection mais de toujours soigner les finitions. Pour que tout ce qu’il touche et conçois devienne indompté.

♫ Il faut préciser que sous ses airs de grand-frère se dissimule son ton autoritaire et sa discipline acharnée, sa sœur pourrait en témoigner. Les études et l’argent passent en priorité, stéréotypé certes nonobstant imagent avec succès les cicatrices de son passé. C’est quand il veut se faire plaisir que son côté fourmi ressort, qu’il a peur de finir expulser, que son confort disparaisse sans préavis. Ryuusuke est trop habitué à se projeter dans l’avenir pour ne pas penser aux conséquences qui viendront demain.

♪ L’une de ses balafres les plus voyantes, c’est sa naïveté effacée. Il ne se souvient plus de la raison cependant d’une trahison est née en lui une confiance extérieure abimée. Il a peur qu’on le blesse et qu’on l’abandonne sans culpabilité. Et bien qu’il reste toujours le premier à vouloir aider, à jouer les héros imprudents, à être celui qui ne veut pas être détesté, il garde ses distances et ne confie pas ses secrets et ses peines, entretenant son petit jardin intime où la douleur de son cœur s’épanouit tel une fleur en floraison. Puis au milieu de sa souffrance acquittée, les insomnies, les cauchemars et les pleurs, ses émotions transgressent les limites qu’il se donnent et bafouent la méfiance qu’il s’impose, une piqûre de rappel pour tout ce qu’il a pu oublier. Sa vulnérabilité ressort comme un clou mal enfoncé et bien qu’il tente de le cacher, c’est dans ses textes qu’il l’encre et l’enfoui, qu’il essaye de se rappeler de ce visage flouté. Un bourgeon de souvenir qu'il tente d'arroser avec toute la nostalgie qu'il peut posséder.

♪ Au sein de ces profonds abysses de son esprit déchiré, il y a ces concepts que le présent lui a amené sur un plateau doré : Le lâché-prise et la sérénité. L’île d’Aikoyangi et son cadre idéal, c’est un peu le paradis. Seul. Il se lève quand il en a besoin, range quand son bordel devient trop excessif et surtout, il peut enfin ne se soucier que de lui. Il peut enfin se donner un peu plus de valeur, un peu plus de mérite et de qualité. Peut-être qu’il vaut vraiment quelque chose, il se sent éveillé et émerveillé. Il se sent bien depuis qu’il est là.

Ryuusuke se sent mieux depuis qu’on lui a fait oublier le viol qu’on lui mis sur les bras.


☇ Anecdotes : Sa famille qui était endettée jusqu'au cou vivait dans une maison que le père bâtit lui même quelques années après la naissance de Ryuusuke, dans un village non loin de la ville de Nara, à Ikaruga.
Son père d’origine coréenne est mort de SLA à l’âge de 54 ans, il était agriculteur. Les enfants avaient respectivement 20 et 15 ans.
Sa mère quant à elle est japonaise et souhaitait devenir confiseuse traditionnelle mais sans résultat, elle devint vendeuse dans les boutiques touristiques de la ville de Nara.
Il est bilingue dans ses langues parentales et maîtrise l’anglais grâce à ses études passées.
Il a une petite-sœur dénommée Ryuuko qui lui manque énormément. Il la surnomme Ko et elle, Ke. Il l’a pratiquement élevée, il est la figure masculine de la maison selon elle. Le papa avec qui elle put généreusement partager. Ça va faire presque 2 ans qu’ils ne se sont pas vus et la dernière chose qu'il lui laissa est une lettre d'excuse que la mère lui donna.
Ryuusuke a aidé dans les champs jusqu’à ses 18 ans à peu près, remplaçant même son paternel qui finit par ne plus pouvoir bouger du tout avec la maladie.
Il faisait du basket-ball au lycée
Il pense avoir fait une école de musique à Tôkyô une fois sortie du lycée avant de s’être installé à Aikoyangi mais la réalité est tout autre : Il est rentré en fac à Nara pour faire de la comptabilité et pouvoir trouver un travail qui allait subvenir au besoin de sa modeste famille.
D’ailleurs, il passa 1 an et 3 mois en Corée du Sud à la Seoul National University en tant qu’étudiant étranger après avoir décroché une bourse pour sa première année de Master, il avait donc entre 21 et 22 ans. Il préparait ce voyage depuis la mort de son père, il avait éprouvé une profonde envie de retour aux sources et de découvrir le pays natal de ce dernier.
C’est comme ça que dès ses 20 ans, il était en correspondance avec une coréenne appelée Byul Na Yeon qui devint sa tutrice une fois arrivé au pays du matin calme.
Il chantait dans les café-théâtre et bars de la préfecture de Nara par pure passion et désir de création. Il a toujours composé lui-même ses chansons en magouillant sur les logiciels PC. Être devenu chanteur lui paraît encore bien surréaliste et quand on connaît la vérité, on peut comprendre pourquoi.
Sa maison a Osanju est de style traditionnel comme celle où il vivait avant, il aime le cliquetis des feuilles sur le toit de bois et sentir l’odeur de la pluie tombant sur la forêt.
Pas très organisé, trop concentré sur sa passion plutôt que sur la propreté, son bureau est envahi par des tonnes de papiers et son parquet de chaussures et de vêtements. Ça lui arrive de ranger mais la plupart du temps, il est bien trop occupé.
Il a adopté un perroquet et l’a appelé Jun en l’honneur de Bang Jun Oh son cher papa parti trop tôt. L’animal prend plaisir à danser et piailler avec lui quand la musique détonne dans la chambrée. Et il sait insulter aussi... Ça on sait pas d'où ça vient.
Il n’aime pas les chiffres pairs. Peut-être une vieille superstition, qui sait…
Ryuusuke a une énorme collection de plantes vertes et de fleurs, il a la main verte grâce à l’héritage du travail dans les champs.
Et il préfère le sucré grâce à celui de sa maman toujours partante pour faire gâteaux, bonbons et surtout des Taiyaki, son met préféré.
En boisson il est plutôt simple, jus d’orange, café au lait ou bien eau gazéifiée et c’est parfait.
Par contre, concernant l’alcool, autant il adore faire la fête, autant il évite d’en abuser. Il se sait agressif et forcené une fois trop consommé.
En outre, il n’est pas vraiment du matin maintenant qu’il a pris le rythme à la Aikoyangi… C’est toujours du mauvais pied qu’il a l’air de se lever. Les cheveux en bataille et les yeux encore fermés.
Depuis qu’il est devenu quelque peu célèbre sur internet dans le milieu du hip-hop indé, il a commencé à tenir un instagram et ça lui plait plutôt bien.
Il a eu sa première performance live il y a quelques mois dans la salle de spectacle de Kyul où des fans, en particulier de Corée, sont venues l’écouter. Ce qui est plutôt normal lorsqu’on sait qu’il ne chante quasiment que dans cette langue, plus proche de ses racines dit-il.
Le petit hic dans sa vie rêvée et immaculée, c’est que les messages et les mails qu’il envoie à sa famille, les coups de fils qu’il a pensé passer, tout ça. C’est du gros pipeau et du robotiser. Et lui qui espère un jour pouvoir sortir du pays pour faire des tournées et revoir sa famille, pour le moment son manager lui dit qu’il faut se concentrer sur l’île d’Aikoyangi.
Par contre, l'argent qui leur transfert chaque mois est bien touché par sa mère elle-même. Elle n'a jamais eu de nouvelle de son fils depuis le procès... Juste des chiffres sur son compte en banque qui ne font que changer.