Nice to meet you

C’est à Aoruji, sur l’île de Aikoyangi que tes parents sont partis passer la fin de la grossesse de ta mère. A vrai dire, s’ils sont partis là-bas, c’est parce que leur famille mafieuse leur avait payé ce séjour, faisant en sorte qu’ils ne changent pas leur manière de vivre. C’était dans cette mafia qu’ils se sont rencontrés alors qu’ils étaient tous deux en galère financières. Ils ont commencé à vivre une histoire d’amour sincère qui les a conduits aussi bien au mariage qu’à ta naissance. Ils avaient une maison à eux en plus du quartier général. Ils vivaient bien. Par ailleurs, grâce à cette famille ils savaient avec qui entrer en contact pour acheter de la drogue sur Aikoyangi. Parce que oui, comme beaucoup de mafieux, tes parents étaient addicts à la drogue, aussi bien la morphine que l’opium que l’héroïne que d’autres. Ce n’est pas la grossesse qui a changé cela. Au contraire, pour palier à la douleur, ta mère se droguait plus qu’à l’accoutumée, tellement qu’elle continua de prendre autant de drogue après ta naissance. Comme il faisait nuit et que tes parents n’avaient aucune idée de comment t’appeler, ils décidèrent du prénom Luna en voyant la lune qui éclairait le ciel cette nuit-là. Peu de temps après ils rentrèrent en Corée avec toi, à Séoul précisément.
Ce fut quelques mois après la naissance de tes petites sœurs de deux ans tes cadettes que vos parents commencèrent à devenir violents. La cause était la drogue, ni plus ni moins. Vous n’étiez pas très âgées que, déjà, ils vous faisaient vivre un enfer. Ce n’est que cinq ans après, alors que tu avais sept ans que les services sociaux intervinrent pour vous placer dans une famille d’accueil. Un foyer plutôt chaleureux tenu par des personnes d’une quarantaine d’année qui ne pouvaient avoir d’enfant. Ils vous adoptèrent rapidement, prirent bien soin de vous mais, malheureusement, cela ne suffit pas. Le mal était fait et les séquelles psychologiques étaient là.

Certes, il n’est pas rare que lorsque nous sommes petits, nous ayons un ami imaginaire. Le seul qui semble nous comprendre, le seul avec qui nous passons du temps et avec qui il arrive que nous réalisions quelques bêtises. Comme beaucoup de ces enfants, tu avais cet ami auprès de toi, tu faisais des activités avec elle comme prendre le thé ou écouter de la musique ou encore aller à l’école. Elle s’appelait Sun. Même si tes parents ainsi que tes sœurs étaient au courant de son « existence », de la place qu’elle avait dans ta vie, tu leur parlais rarement d’elle. Comme si sa présence devait rester secrète. Par ailleurs, comme tu ne te confiais pas à eux au sujet de Sun, tes parents pensèrent qu’elle avait disparu, surtout en voyant à quel point tu étais triste. Et effectivement, ton soleil s’était envolé. D’épais nuages l’avaient comme cachée avant de l’emporter, te laissant seule. C’est à cette époque que tu te rapprochas de tes petites sœurs, des jumelles plus précisément, Vénus et Véga. Auprès d’elles, tu trouvais un certain réconfort mais ce n’était pas pareil qu’avec ton amie que tu décidas d’oublier. Pour cela, tu te rapprochas de tes camarades de classe, te liant d’amitié avec certains d’entre eux. Etant d’une nature plutôt sociable et une famille vivant dans un certain confort, il n’était pas étonnant que beaucoup de personnes veuillent devenir ton ami.
Néanmoins, même si tu n’avais que neuf ans, tu savais reconnaitre ceux qui mentaient, les hypocrites qui voulaient s’approcher de toi par intérêt. Tu sus t’entourer des bonnes fréquentations, te lier d’amitié avec ceux qui en valaient la peine. Au fond, tu continuais d’attendre le retour de Sun, ta meilleure amie mais elle ne revint jamais et tu finis par la mettre dans un coin de ta mémoire.

La fin de l’école élémentaire et du collège se passa bien. Tu étais une jeune fille qui souriait toujours, qui respirait la joie de vivre et qui débordait d’énergie. Personne ne pouvait se douter, qu’au fond, ta personnalité était bien différente. Elle était comme ces cieux d’un noir d’encre dans lesquels la lune brillait, trônait comme une reine.
Les sciences occultes ? C’était ton dada, ta passion. Il n’était pas rare qu’après avoir acheté des vêtements pour paraître sage, tu achètes des livres sur ce sujet. Peu à peu, tu commençais à appréhender la notion de karma, à savoir comment faire des rituels, et il n’était pas rare que tu essayes de les réaliser quand tu étais seule. En vérité la solitude te pesait et si tu faisais cela c’était pour arrêter de penser.

Au lycée, tu étais une élève plutôt discrète même si tu restais assez populaire de part ton statut sociale et de ton allure de poupée. Tu étais intelligente, tu n’avais pas à apprendre tes leçons ni à faire tes devoirs pour réussir mais tu les faisais quand même, comme tout le monde. Néanmoins, tu ne t’en rendais pas compte mais c’était aussi à cette période que ta meilleure amie s’éloigna de toi. Tu mis deux ans à t’en rendre compte, au moment où on te proposa un rôle dans le film pour lequel tu avais passé un casting. Un des rôles principaux. Tu avais rapidement annoncé la nouvelle à ta meilleure amie qui te regarda simplement avant de partir. Tu essayas de lui reparler, mais jamais elle ne t’adressa la parole, tu avais toujours le droit à son regard méprisant. Tu continuais d’aller au lycée tout en participant au tournage mais tu devins l’ombre de toi-même, tu te sentais seule.
Lorsque tu obtins ton diplôme, une agence te proposa un contrat que tu acceptas avec l’accord de tes parents. Néanmoins, tu étais au plus mal et tu tentas à ta vie en mutilant tes poignets mais les entailles étaient trop fines pour que cela fonctionne. Par ailleurs, l’agent qu’on t’avait attribué avait remarqué ta détresse et t’avait aidé. Cette demoiselle était devenue une véritable amie. Elle était devenue ta confidente, ton attache dans ce monde mais c’est à ce moment que tout dérapa. C’est à ce moment qu’elle te quitta.

It’s nice to see you again

Un soir, alors que ton agente conduisait pour se rendre à ton appartement, elle perdit le contrôle de la voiture. Il pleuvait à un point que la chaussée glissait mais elle avait dit qu’il maîtriserait le véhicule. Tu lui avais fait confiance mais tu n’aurais pas dû. Elle restait humaine, elle n’était pas infaillible et, dans un virage, la voiture dérapa avant de rentrer dans un arbre imposant. Le choc avait été d’une telle violence que l’avant de la voiture ne ressemblait plus à rien mais, surtout, ton agente avait perdu la vie. Tu l’appris lorsque tu te réveillas, oubliant, au passage tout ce qu’il s’était passé avant l’accident. Oubliant que c’était toi, la fautive.

Pendant une semaine, tu restas dans le coma. A ton réveil, plusieurs infirmiers et médecins s’étaient pressés à ton chevet, demandant de te présenter, demandant si tout allait bien, te faisant passer plusieurs examens. Au bout de plusieurs heures, une infirmière entra dans la chambre, affichant un doux sourire. Elle était vraiment belle, elle semblait aussi délicate que distinguée et te rappelait une certaine personne. Elle te rappelait Sun et, pour en être sure, tu lui demandas son prénom, entrouvrant légèrement les lèvres à l’entente de sa réponse. C’était elle. Elle t’avait reconnue. Alors qu’elle disait à quel point tu lui avais manqué, des larmes coulaient sur tes joues et tu ne pus t’empêcher de la serrer contre toi lorsqu’elle te prit dans ses bras.

Pendant de longues minutes, vous étiez restées dans les bras l’une de l’autre jusqu’à ce qu’elle doive partir. Tu avais fermé les yeux avant de les rouvrir pour regarder la porte par laquelle Sun venait certainement de passer. Elle ne revint pas pendant le temps de ton hospitalisation mais, le jour de ta sortie, elle accourut vers toi, te demandant s’il était possible de vous voir dans un café, après son travail. Tu étais rentrée chez toi, le trouvant bien vide, trop calme même. Ce fut presque une délivrance lorsqu’il fut l’heure de partir voir Sun au café. La jeune femme était déjà arrivée et installée avec un verre de thé glacé devant elle. Apparemment c’était sa boisson préférée… Apparemment, c’était votre boisson préférée. Pendant un long moment, vous avez discuté de choses et d’autres, Sun finit par dire qu’elle commençait à être juste financièrement et qu’elle cherchait désespérément une colocataire.

Cette colocataire, elle la trouva rapidement après. Cette colocataire ce fut toi.

Roommate

Rapidement, Sun s’était installé chez toi, vous avez acheté plusieurs meubles ensemble, fait souvent les courses ou du shopping. Tout se passait bien entre vous, jusqu’à ce que tu reprennes le travail. Un nouvel agent t’avait été affecté, un homme cette fois. Il était plutôt distant et votre relation est toujours restée professionnelle. Il veillait à ce que tu sois à l’heure à tes rendez-vous et se fichait du reste. Ainsi, il ne dit rien lorsque tu commenças à avoir une relation avec un photographe, il n’eut pas l’esprit de t’avertir sur le fait qu’il était plutôt volage. Ou plutôt, il avertit Sun qui t’en parla. Ce fut votre première dispute.
Vous étiez assise dans ta chambre, votre dos contre le lit à parler, à vous vider la tête quand elle te parla de ce photographe et de son infidélité mais tu ne la crus pas. Tu pensais qu’elle était jalouse, tu disais qu’elle le jugeait sans le connaître, ce qui n’était pas faux au fond. Après tout, elle n’était pas censée le connaître. Une dispute éclata entre vous et tu partis en claquant la porte avant d’aller chez ton amant.

Avant de voir qu’elle avait raison.

Arrivée dans le studio où il habitait, tu le vis au lit avec une autre que toi. Tes mains avaient serré la poignée de porte alors que Sun arrivait dans ton dos, posant une main sur ton épaule. Ses lèvres contre ton oreille, elle avait chuchoté quelque chose à propos d’une vengeance. Sans faire de bruit, vous avez quitté le lieu mais tu ne rappelas pas de ce qu’il s’est passé ensuite. En effet, la soirée de ce jour et la journée du lendemain se passèrent sans que tu ne t’en rendes compte. Tu t’étais retrouvée debout, dans cette pièce, un couteau dans les mains, près de d’un corps inanimé. Près du corps inerte du photographe. Tu te souviens de la présence derrière toi, des mots de Sun mais quand tu relevas les yeux vers le miroir face à toi, tu ne vis que ton reflet. Pourtant, la jeune femme continuait de te parler, elle était toujours dans ton dos.

Sun, c’était toi mais tu ne le sus jamais.

We are one : expectation vs reality
Expectation.
Tu t’entendais bien avec Hae Seul, ta meilleure amie. Chacune de vos sorties se passaient dans la bonne humeur, à faire du shopping, aller manger un morceau et tout le reste. Votre amitié se passait bien, il n’y avait pas d’ombre au tableau et tu n’avais pas compris pourquoi elle s’était éloignée.

Reality.
Il y avait des moments où ça n’allait pas, où tout partait en vrille, ces moments où tu étais désagréable avec elle. C’était ton côté Sun. Elle ne supportait pas d’être en société, elle n’était bien que lorsqu’elle était seule, c’était comme une carapace, une protection contre le monde extérieur. Elle a toujours voulu te protéger.

Expectation.
Avant d’être en couple avec ce photographe ou même de commencer une carrière d’actrice, tu étais avec un jeune homme. Lee Sun Ezra. Pour toi, votre relation était idyllique mais après un an, il semblait devenir bagarreur. Le soir, tu le voyais parfois revenir avec des hématomes, sans comprendre pourquoi, tu pensais aussi qu’il se faisait du mal, qu’il se blessait. Tu ne comprenais pas pourquoi il n’était plus aussi rassuré en ta compagnie. Tu n’as jamais compris la raison de son départ. Tu ne sais pas pourquoi, un soir, il est parti sans jamais revenir.

Reality.
Lorsque votre relation a commencé, tu étais mentalement stable. Tout allait bien mais tout s’est gâté après une année. Sun commençait à se manifester, elle le tapait, elle le battait sans que tu ne le saches. C’est elle qui le blessait à sang, qui le menaçait parfois et tout à empirer après ton accident. Si elle est restée calme au début, le laissant prendre soin de toi tout à déraper quand tu as commencé à rester chez lui quelques jours. Elle se manifestait, elle était plus violente qu’avant, surtout cette nuit où ils se sont battus tous les deux. Cette nuit qui marqua la fin de votre relation. Oh il a bien essayé d’en parlé mais personne ne l’a cru, sauf peut-être votre meilleur ami mais il n’a jamais rien dit. Il tenait à vous. Quant à la police, elle a pensé que c’était lui qui te maltraitait. C’est lui, qu’elle a emmené. L'affaire n'a jamais été ébruitée et a été clôturée.

Expectation.
Ce soir où ton agente a eu cet accident qui lui a été mortel, tu penses qu’elle a perdu le contrôle de sa voiture, que c’est ça qui lui a coûté la vie. Tu étais loin d’imaginer la vérité et tu ne t’en rappelles toujours pas.

Reality.
Ton agente avait le contrôle de la voiture mais pas de toi et cela, elle l’a découvert à ses dépens. Un peu avant l’accident, alors qu’elle avait réussi à éviter le dérapage après le tournant, Sun avait pris le contrôle sur toi et l’avait agrippé, l’avait secouée pour qu’elle perde le contrôle de la voiture. C’est ainsi que la voiture était arrivée dans le mur. Cela ressemblait à un accident, la police n’a pas mené l’investigation plus loin.

Expectation.
Vous filiez vraiment le parfait amour avec ce photographe, tu étais heureuse, il n’y avait pas d’ombre aux tableaux et tu te souviens que Sun t’a prévenu de son infidélité. Tu ne sais plus exactement ce qu’il s’est passé ensuite. Tu étais en dehors du studio à marcher et tu as perdu connaissance. Quand tu as repris tes esprits, tu étais debout, dans le studio, au-dessus du corps sans vie du photographe. Tu ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé mais tu savais que Sun avait disparu.

Reality.
Ton agent t’avait prévenu de la personnalité volage du photographe mais c’est Sun qui a tout entendu. Néanmoins, tu étais légèrement présente à ce moment-là, tu somnolais et tu t’es rappelé de cette conversation plus tard… Pensant que c’était Sun qui t’avait prévenue alors que non. Cette même Sun qui, comme toujours, avait joué le jeu pour se faire passer pour toi. Celle-là même était rentrée chez toi pour préparer le meurtre du photographe. Elle n’avait pas réussi à tuer ta première amie, ni ton premier petit-ami mais elle avait réussi à tuer ton agent. Elle aimait le sang, elle aimait voir ces corps inertes mais elle n’avait jamais pu assouvir son désir de souffrance et de torture. Jusqu’à ce jour. Elle avait tout préparé, elle l’avait fait souffrir au mieux jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. Elle avait mis des gants, elle avait tout nettoyé à l’eau de javel pour qu’il n’y ait aucune trace. Elle mit ensuite le feu à l’arrière-boutique avant de revenir vers ce corps sans vie. Tu repris tes esprits à cet instant.

And now…
Après avoir repris tes esprits, après avoir compris que Sun n’existait pas, tu n’eus pas le temps de te poser trop de questions puisque le local prenait feu. Tu ne réfléchis pas, sortant par la porte qui donnait sur une ruelle. Tu t’éloignas rapidement, tes talons claquaient sur le bitume alors que tu cherchais à fuir. Au bout d’un long moment, tu finis par t’arrêter, posant ton dos contre le mur d’une maison pour t’y laisser glisser et lever les yeux vers le ciel, vers la pleine lune. Tu l’observas un temps, revoyant le corps du photographe, repensant à l’adrénaline que tu avais ressentie en réalisant que tu l’avais tué, en voyant ce corps sans vie. Tu regardas tes mains immaculées, les trouvant aussi blanches que la lune.
C’est à cet instant qu’une main te fut tendue. Un mafieux. Néanmoins, Sun était revenue à ce moment, suivant cet homme qui avait vu ce désir de tuer dans tes yeux. Elle l’avait suivie avant de s’endormir dans un lit et, au réveil, ce fut toi qui eut le droit à tous les détails quant à la mafia. Tu penses que Sun a disparu de ta vie, tu penses que c’est un des membres de la mafia qui a pris soin de toi et t’a conduit ici alors que tu t’étais endormie dans la rue. Personne ne savait pour cet homicide, ni pour l’existence de Sun et tu continuais ta vie normalement. Le jour tu étais cette actrice admirée de tous, participant à plusieurs shooting grâce à ta popularité. La nuit tu étais cette tueuse à gage, et parfois Sun remplissait des missions à ta place. Tu n’as pas conscience de sa présence dans ton esprit, tu ne t’en rends pas compte. Personne ne le sait. Personne ne peut s’en douter parce que Sun a toujours fait en sorte d’être comme toi auprès de ton entourage. Elle sait tout de toi, elle est en éveil constant et se manifeste lorsque tu es en danger. Elle voit les relations comme un danger permanant, c’est cette partie de toi qui a souffert du traitement de tes parents ainsi que de leur éloignement.

Tout allait pour le mieux, tu vivais dans l’ignorance, dans l’innocence, profitant à fond de la vie. Mais, un soir, alors que tu étais libre, tu reçus un appel de l’une de tes sœurs qui te demandais de venir. Tu ne perdis pas de temps pour la rejoindre et c’est à ce moment que tu vis la différence entre les jumelles. L’une était en vie, la seconde était morte, tuée par l’autre. Tu l’avais aidé à camoufler son crime, tu l’avais amenée à venir vivre avec toi et à rejoindre la mafia dans laquelle tu étais.

Mafia qui finit par se faire démanteler.

Le jour où cet évènement eut lieu, tu étais sur le tournage d’un film alors que ta sœur était au lycée. Toutes deux, vous fûtes à l’abris, et tellement discrètes que la police ne vous attrapa jamais. Elle n’était même pas au courant de votre entrée dans la mafia, ni de vos crimes, vous n’avez jamais laissé d’empreintes ni un quelconque indice pouvant montrer votre implication dans cette mafia. Vous n’aviez rien à craindre de la police ni des autres.
Assez futées et obstinées, vous avez réussi à les retrouver sur l’île d’Aikoyangi. Tu décidas de partir seule là-bas pour préparer le terrain mais aussi pour permettre à ta sœur d’avoir le choix de rester en Corée ou de te rejoindre. Vous vous appelez encore souvent pour prendre des nouvelles de l’autre, vous vous êtes vraiment rapprochées toutes les deux.

Par ailleurs, comme tu as trouvé une agence sur l’île, tu as pu continuer ta carrière d’actrice et il t’arrive souvent de faire des shootings. Tu sens également qu’il y a quelque chose qui cloche sur cette île, que personne n’est aussi blanc qu’il n’y paraît et que derrière chaque sourire se cache une personnalité plus noire que ce qu’on veut bien croire. Les apparences sont trompeuses et tu te doutes que la sérénité de l’île cache quelque chose, ton passé de mafieuse te l’a bien appris.
Quant à Sun, elle continue encore d’apparaître tout en étant discrète, en agissant comme toi. Depuis que tu es sur l’île, elle apparait rarement, seulement en cas de fatigue ou de danger. Actuellement, elle ne représente pas vraiment une menace. Depuis peu, ce n’est pas la seule à vivre dans ton corps puisqu’il y a une petite Dawn qui vient de temps en temps. Il s’agit d’une jeune femme de 20 ans qui est passionnée des forces occultes, elle adore faire des rituels et s’intéresse beaucoup aux auras. Elle est apparue pour palier à cette enfance que tu n’as pas eu, à cette insouciance qu’on t’a retirée très tôt. Elle est là pour te protéger du mal existant dans le monde extérieur. C’est une petite poupée qui ne ferait pas de mal à une mouche.

Tu ne le sais pas mais tu es plus imprévisible qu’il n’y paraît.

Tout juste validé, tu viens de rejoindre le groupe Civilis. Avant de pouvoir jouer avec nous n'oublie pas d'aller créer ton journal des rps, ta fiche personnage ainsi que ta fiche de lien dans l'espace réservé aux Civilis. N'oublie pas que ton personnage ne sait rien de tout ce qui se passe sur l'île et, de ce fait, il est libre de toute relation. Ils sont surveillés par les AOA pour éviter tout débordement mais aussi parce qu'ils cherchent toujours de nouvelles recrues.

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Bon jeu à toi !